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Vivre de son art… à sa façon

par {{ author }} karine chartrand au Sep 29, 2025

vivre de son art a sa facon

Durant ma belle fin de semaine en tant que présidente d’honneur au Symposium de Lotbinière, il y a quelques semaines, j’ai été ébahi par le talent (évidemment)… mais surtout par la grande variété de modèles entrepreneuriaux présents sur place.

J’ai voulu prendre un moment pour écrire ces lignes afin que nous réfléchissions ensemble sur le statut de l’artiste aujourd’hui. Trop souvent, on associe la réussite artistique à l’artiste qui vit exclusivement de son art ou qui est exposé en galerie. La vérité ? C’est très rare. Et c’est probablement pour ça que le mythe de l’« artiste maudit » à la Van Gogh colle encore à notre peau.

L’artiste moderne : débrouillard et résilient

La force de l’artiste d'aujourd'hui, c’est sa débrouillardise et sa résilience. La majorité d’entre nous jonglons avec plusieurs emplois : enseignants, adjoints administratifs, et parfois même ambulanciers ! Alors, est-ce mal d’être plus “flexipreneur” qu’entrepreneur ? Absolument pas.

Avouons-le : nous avons tous des factures à payer. Et ce n’est pas parce qu’un artiste n’est pas à temps plein dans son art qu’il n’est pas épanoui. Au contraire ! Cela apporte souvent un équilibre mental, financier et créatif qui nourrit notre pratique artistique.

Diversifier ses revenus : un choix stratégique

Une question revient souvent lors de mes événements : “Vivez-vous uniquement de la vente de vos œuvres ?”

Pour ma part, non. Je varie mes sources de revenus pour rester stimulée et alerte sur le plan créatif, tout en me garantissant une sécurité financière. Suis-je moins artiste pour autant ? Ceux qui oseraient répondre oui seront immédiatement classés dans la catégorie “vieux chevaux à œillère” !

La réalité est simple : il existe autant de modèles d’affaires qu’il existe d’artistes. Et c’est ça qui est superbe! Chacun de ces modèles m’inspire et me rassure dans mes choix de carrière.

S’adapter, la clé de l’entrepreneuriat artistique

Peut-être qu’un jour je me trouverai un emploi salarié à côté. Et ça me va très bien. Pourquoi ? Parce que cela ne réduit ni ma qualité d’artiste ni mon esprit entrepreneurial.

S’adapter est la clé de l’entrepreneuriat… et par extension, de la vie d’artiste. La flexibilité, la curiosité et la capacité à explorer différents chemins sont souvent ce qui nous permet de continuer à créer, sans se brûler les ailes.

 

Alors, artistes, n’ayez pas peur de diversifier vos revenus ou d’adopter un modèle qui vous ressemble : il n’y a pas de “bonne” formule universelle. Partagez dans les commentaires votre propre modèle ou votre réalité artistique – vous pourriez inspirer d’autres artistes !

Et vous, cher lecteur non artiste, partagez votre vision de la vie d’artiste : comment imaginez-vous l’équilibre entre création, liberté et vie quotidienne ? Vos réflexions sont précieuses et enrichissent le dialogue autour de l’art aujourd’hui.

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